La mairie détruite lors des bombardements d’août 1944
Le conseil municipal souhaite que la construction soit menée de front avec celle de l’école publique de filles. L’ensemble de l’opération est confié à Monsieur Leruculer, architecte.
En attendant, il faut trouver un local pour y mettre les services de la mairie. C’est dans une maison appartenant à Monsieur Rivière, située Grande Rue, que sera installée provisoirement la mairie de Trun, moyennant un loyer de 300 francs pour un an. La dernière séance du conseil municipal dans l’ancienne mairie se tient le 13 février 1902.
Le 8 août 1902, la première pierre de la nouvelle mairie est posée et, à cette occasion, une gratification de 50 francs est votée pour les ouvriers maçons.
L’inauguration a lieu le dimanche 27 septembre 1903, en même temps que celle de l’école publique de filles, en présence de plusieurs personnalités :
- Monsieur Moussard, préfet de l’Orne ;
- Monsieur Labbé, sénateur ;
- Monsieur Steck, secrétaire général de la préfecture ;
- Monsieur Delmas, sous-préfet d’Argentan ;
- Monsieur Cochet, inspecteur primaire ;
- Monsieur Dannequin, juge de paix du canton ;
- du conseil municipal, de la plupart des maires et des fonctionnaires du
canton.
Une plaque commémorative a été placée dans chaque édifice et de grandes fêtes ont été données les 27 et 28 septembre.
Cette mairie sera détruite lors des bombardements d’août 1944.
Deux ans plus tôt, en 1942, il avait été envisagé l’acquisition de l’immeuble jouxtant la mairie, faisant l’angle entre la Grande Rue et celle de Vimoutiers en vue d’une extension, les locaux municipaux étant trop exigus, ce qui sera refusé par le sous-préfet.
La nouvelle mairie sera reconstruite en face, au niveau de la place Prée qui connaîtra de nombreuses destructions et deviendra la place Charles de Gaulle.
Après sa destruction, dans l’attente de la construction du nouveau bâtiment, les services de la mairie fonctionneront dans un baraquement installé au champ de foire.